Chronique d'été

Chronique d'été

L'infaillible ponctualité du hasard nourrit l'envie de se retrouver, toi !, moi ! nous ..., lame de fond qui propulse l'urgence en essence jubilatoire, relayant toute contingence matérielle au fond de nos esprits  pyromanes.

Célébrer, ensemble, les fulgurances de nos bonheurs sauvegardés...

L'envie de croiser nos regards et nos idéaux en célébrant la délicatesse du temps qui nous rapproche , partager le givre de nos belles intonations nocturnes. Bulle d'amitié pleine d'humanité qui se laisse apprivoiser dans la douceur des rires et qui renaît à chaque retrouvaille.

Synapses collés aux verres pour figer les heures d'un été qui se voudrait universel. Chaleur des mots délayés dans les ombres du soir, projets d'espérance collés à nos âmes rebelles, insomnies créatrices épinglées aux rêves...liberté qui illumine la nuit.

Allégorie de clowns de nuit qui vibrent sous les étoiles en scotchant leurs idéaux incendiaires sur les premiers nuages de l'aube...

Partager les silences complices qui étincellent dans le clair obscur, variation trouble d'une atmosphère d'été.

Accrocher  nos souvenirs d'éternité à l'effervescence  d'un champagne rosé et célébrer le bonheur d'être toujours accrochés à nos espoirs fauves.

Délires de convictions profondes qui créent une subtile harmonie entre nos destins émiettés, un souffle de mémoire enchantée qui s'éparpille dans nos vies.

Se retrouver entre amis...un état de grâce aussi éphémère qu'intemporel à l'échelle de nos années collectées, fort de liens savamment tissés loin des éphémérides.

Ce bonheur, bercé par nos fiévreuses pensées s'emballe...Le prodrome d' s'impose à nos hypophyses hypnotisées par tant de vibrations jubilatoires...l'ordinaire bascule dans le Oôtement inclassable, il amplifie nos perceptions vénéneuses, berce nos fréquences idéelles...les délices de nos mémoires astrales ont basculé dans le monde du ...théâtre d'harmonie qui s’évapore dans l'ivresse...

Et puis, l'arrivée d'un invité de dernière minute...

Arraché à son coin de Nord, le Duck, gonflé à l'hélium après s'être envoyé en l'air pendant un cinq un sept aérien, récupéré in-extrémiste  sur un quai de gare, le cœur en vrac et l’œil lubrique, libéré de toute inhibition, ranime notre fantaisie estivale.

Ce col vert, transfuge de ses années col blanc, longtemps coincé dans un standard à traquenards, a fait table rase de ses ambitions potaches et s'est spontanément  rallié à notre cause amicale. Sans doute y a t-il laissé quelques plumes, mais avec la certitude de ne jamais finir à poil !

Avec notre nouvel ami,  les imbuvables humeurs ont finit, oubliées dans un coin du jardin , et les vers partagés ont accroché un air de liberté, syndrome d'une émotion qui s'épanouit dans les fastes de la multitude...

Ensemble, nous ne serons jamais à bout de rêves !

CLG

 

 

 

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